Dans la série Noël, voici unedécouverte de Christophe CANIVET. Il y a 150 ans, poussé par la fièvre acheteuse, soutenu par les commerçants du quartier, une nouvelle coutume fait son apparition dans les rues de Cherbourg, le cadeau de Noël tend à devancer les étrennes…
Jean-Yves Fornara a découvert, dans les archives de la chambre des comptes relevée par Dom Lenoir, un texte sur la famille MEURDRAC. Il contient des éléments généalogiques sur cette famille qu’il est intéressant d’analyser. Mais, une fois n’est pas coutume, nous vous proposons un regard sur un autre aspect de l’acte. Il contient le prix de 3 types d’oiseaux dont vous trouverez les explications en note de texte :
Aujourd’hui, nous allons nous plonger dans le registre de Pierreville, situé dans la Manche, pour l’année 1729. Le prêtre de la paroisse a méticuleusement utilisé trois feuillets de quatre pages recto verso pour consigner les baptêmes, mariages et inhumations de sa communauté. Chaque feuillet lui a coûté une fiscalité de 16 deniers, soit un total de 48 deniers. Avec 12 deniers équivalant à 1 sol, les pages du registre ont donc coûté au prêtre 4 sols au total.
Illustration. Tampon fiscal de seize deniers de la généralité de Caen présent sur le registre
En fin d’année, les feuillets ont été reliés en un registre de 12 pages, ensuite signé par le bailli de Valognes.
Illustration. 2 sols de 1739 en vente actuellement sur ebay
La deuxième de couverture du registre révèle une magnifique illustration imprimée, qui n’est pas l’œuvre du prêtre. Cette illustration représente quelques cartes à jouer de l’époque, avec des prénoms tels que David, Charles ou judic. Mais savez-vous quelle en est la signification ?
Découvert par Michèle Duthy, un acte d’inhumation rare où le curé indique une fin de vie courageuse et douloureuse avec la mort comme délivrance (utilisation du mot « enfin ») :
En 1701, convaincu par les vertus supposées de l’air qu’un chacun peut respirer en la paroisse de Gonneville (Manche), le seigneur du Mesnil-Eury demande l’asile sanitaire au seigneur de Gonneville son fils…