Assemblées Nocturnes dans le Mortainais – Chapitre 3

4.- Fait historique

Chapitre 3/4

….Suite des interrogatoires et délibérés….

M.Duthy

ASSEMBLEES NOCTURNES DANS LE MORTAINAIS
PENDANT LA TERREUR
ET PROCÉDURE QUI LES SUIVIT. – JUIN 1794


par M. le Chanoine Menard

Chapitre 3 / 4

III

Le 2 juillet comparut devant la commission Louis Delabroise, maréchal âgé de 28 ans, qui fut également arrêté, à cause de ses réponses et surtout « pour avoir tenu depuis le commencement de la Révolution la conduite la plus aristocratique et la plus scandaleuse. »

Catherine Vauvert, qui avait refusé de prêter serment, se décida comme les autres, sous l’empire de la terreur qu’on sut lui inspirer, à passer des aveux. Puis se présentèrent la femme de Louis Lefrançois, Elisabeth Clouard, née à Ché- rencé et domiciliée au Mesnil-Gilbert, qui vint d’elle-même faire sa déposition. Elle était parente de Mlle Boussard.

Le jeudi 3 juillet (15 messidor), il n’y eut pas d’interrogatoire.

Le 4, on n’entendit que François Leprovost, cultivateur, âgé de 65 ans, domicilié au Mesnil-Gilbert.

Les séances interrompues le samedi furent reprises le dimanche 6 juillet (18 messidor). On avait assigné Julienne Mitainne, femme de Guesdon-Mardelle, âgée de 66 ans ; la veuve de François Davy-Deslandes, de Périers, 50 ans, et sa fille Marie- Anne ; Louise Legraverend, âgée d’environ 28 ans, également de Périers, et Jean Guesdon, dit Tannière, âgé de 36 ans.

L’agent national crut que l’instruction était alors suffisamment avancée pour envoyer au représentant du peuple Le Carpentier un rapport, dans lequel il lui rendait compte de ses opérations. Il est inutile de revenir sur des faits déjà connus ; aussi ne transcrivons-nous de ce rapport, qu’il confia à un prêtre sans-culotte pour être remis à Le Carpentier lui-même, que ce curieux post-scriptum.

« Le porteur de la présente est un vrai sans-culotte et qui n’a d’autre défaut que celui d’avoir été prêtre pour la Révolution ; car il l’a servie dans cet état en éclairant les esprits et en tâchant de les amener à la hauteur des circonstances. Là, il a porté un coup violent au fanatisme et même s’est fait des ennemis pour cela ; car il a été un des premiers à remettre ses lettres de prêtrise, de sorte que s’il pouvait y avoir une exception à la règle générale je la solliciterais pour lui, le connoissant particulièrement et pouvant assurer avec vérité que ce ne seroit que lui rendre la justice qu’il mérite.28 Il est encore chef du bureau des émigrés, et je puis dire que sans lui la besogne n’iroit pas le train qu’elle va. Au surplus, je m’en rapporte à ta bonté et ta sagesse ordinaire, te priant cependant de prendre mon exposé en considération. »29

Nous ne voulons pas connaître le nom de ce prêtre indigne, à jamais déshonoré par de tels éloges.

Le citoyen Guesdon reprit son instruction le lundi 7 juillet (19 messidor) ; mais il n’entendit que la femme de Jean Guesdon, Charlotte Legraverend, âgée de 30 ans, et Mlle Marguerite Legent, âgée de 23 ans, qui habitait avec ses parents30.

Il fut tout à coup saisi d’un nouvel accès de rage de persécution religieuse et il écrivit au chef du second bataillon de la 3e légion du district de Mortain de faire disparaître du canton les croix, statues et tous signes et emblèmes « du fanatisme le plus outré, » qui avaient échappé jusque-là au vandalisme révolutionnaire. Il lui enjoignit aussi de rechercher les prêtres réfractaires, en particulier MM. Bion, Chapin et Duhamel, d’arrêter les étrangers sans passeport et de ne pas manquer de s’assurer de la personne de l’agent national du Mesnil-Adelée, s’il était chez lui. Voici sa lettre :

Chérencé-le-Roussel, 19 messidor, 2e année républicaine (7 juillet 1794)

LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ OU LA MORT

« L’agent national du district de Mortain au citoyen Leclerc, chef du second bataillon de la 3e légion du même district.

« Instruit qu’il existe encore dans l’étendue de ton canton une infinité de signes extérieurs d’une religion dominante et du fanatisme le plus outré, tels que des croix et statues, je te requiers de le parcourir sans aucun délay ; de rassembler dans chaque commune le maire et l’agent national pour leur demander compte de ce qu’ils ont fait à cet égard, et, dans le cas de négligence, de faire opérer sur-le-champ en me les dénonçant. S’il y a refus et obstination, tu commanderas la force armée, qui opérera pour pour eux et à leurs frais. Tu feras briser tous ces désastreux fantômes et ne réserveras que les tableaux prétieux (sic), qui, aux termes de la loi, doivent être envoyés au chef-lieu du district.

« Tu profiteras de cette tournée pour t’assurer s’il n’existe pas dans ton arrondissement des prêtres réfractaires ou ayant assisté au rassemblement contre-révolutionnaire du Mesnil-Gilbert, entre autres les nommés Bion, cy-devant vicaire du Mesnil- Tôve, Chapin, cy-devant vicaire de Périers, et enfin le nommé Duhamel, cy-devant curé de Notre-Dame-de-Cresnay.

« Si tu trouves des étrangers sans passeport, tu les arresteras et les feras conduire à Mortain devant l’administration.

« Je t’invite enfin à t’appesantir adroitement sur la commune du Mesnil-Adelée, en demandant l’agent national, et leur déclarant rester à leurs frais (sic) et aux siens jusqu’à ce qu’il ait paru à son poste. Là, je t’enjoins de faire main basse sur lui et de me l’acconduire à Chérencey, où l’on t’indiquera ma résidence actuelle, pour lui faire prêter un interrogatoire et l’envoyer de suite à sa destination. Mais sur ceci tu garderas le plus grand secret, ainsi que sur tout le reste, et tu ne parleras que de faire tomber les signes extérieurs du fanatisme. Il faut que tu agisses sous vingt-quatre heures et que tu commences ton opération par cette commune aristocratico-fanatique renforcée.

« Salut, activité et inaltérable fraternité. »

Le citoyen Leclerc lui répondit le même jour :

Reffuveille, le 19 messidor, 2e année.

« Citoyen,

« Je mettrai au plus tost à exécution les dispositions de ta lettre, que je viens de recevoir, à quatre heures du soir ; une chose m’embarrasse, c’est où trouver la force armée ; enfin, je m’y prendrai de manière à en trouver au plus tôt, malgré que tous nos officiers sont pour la première réquisition.

« Salut et meilleure santé »,

LECLERC,
Commandant de bataillon.

Pendant cette semaine, les séides de Guesdon s’empressèrent d’exécuter ses instructions sacrilèges. Au Mesnil-Tove ils abattirent la croix du cimetière et le crucifix de l’église. Ils exigèrent même qu’on enlevât une petite croix qui surmontait le pignon du portail. On fit monter sur le faîte de l’église un indi- vidu qui, après de grands efforts, parvint à la renverser et manqua d’être lui-même entraîné dans sa chute. L’église du mesnil-Gilbert, comme presque toutes celles de la contrée, fut entièrement saccagée.

Mais les recherches qu’on fit de MM. Bion, Chapin et Duhamel furent aussi inutiles que les précédentes, et la visite domiciliaire chez « le joli petit agent national du Mesnil- Adelée » n’amena non plus aucun résultat31.

On avait cependant pris toutes sortes de précautions pour ne pas éveiller l’attention du public. Le commandant Leclerc avait chargé le maire, Pierre Faudet, de s’assurer lui-même de la personne de l’agent national. Celui-ci se rendit, dans la soirée du mardi 8 juillet, (20 messidor) au domicile de Jacques Adelée, accompagné du greffier et de Jean Delabrousse, officier municipal. Il y trouva Mme Adelée, née Marie Aguiton, et lui demanda où était son mari. Elle répondit qu’il était parti sans dire où il allait, ni quand il reviendrait. Le Sr Faudet lui déclara que s’il n’était pas rentré sous quarante-huit heures pour l’accompagner à Chérencé-le-Roussel, où ils devaient se présenter devant l’agent national du District, il serait considéré comme émigré, les scellés seraient mis sur ses meubles et ses biens confisqués au profit de la nation. Il dressa procès-verbal de sa visite et le fit signer par Mme Adelée. Le père de Jacques Adelée, âgé de 70 ans, et son beau-père, Jean Aguiton, âgé de 66 ans, furent arrêtés quelques jours après32, sous la prévention d’avoir assisté à la cérémonie de la Motte, et de receler le prévenu, qui fut assez heureux, croyons-nous, pour échapper à toutes les poursuites33.

La plupart des personnes interrogées jusqu’ici appartenaient aux communes du Mesnil-Gilbert et de Chérencé-le-Roussel ; mais l’instruction s’étendit à d’autres localités, notamment à celle de Notre-Dame-des-Cresnays.

Quelques jours seulement près l’assemblée de la Motte, le 28 juin, (10 messidor) un membre du comité de surveillance de cette commune, Julien Le Bas, signala comme y ayant assisté Pierre Gesbert, membre de ce comité, du village de la Fiancerie, sa femme, Marie Ragache, et Marguerite Pichon, de la Thourie (34). Le greffier de la municipalité dénonça également Nicolas Maigné, charpentier.

Le lendemain, un nommé Jacques Mahias, de Saint-Pierre- de-Cresnays, vint encore déclarer devant le comité qu’il avait rencontré, vers 3 heures du matin, le jour S. Jean, « aux environs de la ci-devant croix du Clonée », cinq personnes revenant du côté du Mesnil-Gilbert, savoir, Anne Pinson, couturière, Jacques Hulin, domestique de Gilles Hamel, maire de Saint-Pierre-des-Cresnays, demeurant à la Lorrerie, Louis Vigor-Costière, son jeune fils et sa fille. C’en était assez pour les compromettre gravement. Ces dénonciations furent, en effet, envoyées au citoyen Guesdon, qui ordonna immédiatement de faire une enquête et de traduire devant l’administration du district toutes les personnes qui avaient colporté la nouvelle du rassemblement35.

Il est curieux de lire le jugement porté sur chacun des inculpés par le comité, conformément à la recommandation de l’agent national. C’est dans les registres des sociétés révolutionnaires établies dans les plus humbles hameaux, qu’on apprend à bien connaître ce régime terroriste, qui ne vivait que de délation, et à se faire une juste idée de l’état où il avait réduit le pays. Le procès- verbal du comité de Notre-Dame-des-Cresnays est vraiment trop instructif pour que nous citions pas au moins cet extrait : « Après avoir examiné la conduite des dites personnes, observons que le nommé Nicolas Maigné, charpentier, s’est toujours bien comporté jusqu’à ce jour, qu’il n’a jamais donné aucune marque d’incivisme et qu’il s’est toujours comporté à notre connoissance en bon républicain, ce qui est encore prouvé par la déclaration naïve et sincère qu’il a passée, se réservant led. comité à émettre son voeu sur Pierre Gesbert et femme, après l’audition des témoins. – Et quant à Louis Vigor, son fils et sa fille et Marguerite Pichon, observe le comité que leur conduite a toujours paru incivique, en ce qu’ils n’ont ordinairement fait aucune société avec les patriotes et qu’ils n’assistent presque point aux décades. – Et, à l’égard d’Anne Pinson, nièce de deux prêtres émigrés ou déportés, observons qu’elle nous a paru avoir tenu jusqu’à ce jour une conduite assés chancelante pour ce qui concerne le patriotisme, surtout en ce qui concernoit le fanatisme. – Jacques Hulin ne nous a jamais donné aucune preuve d’incivisme, jusqu’au moment où il est sorti de notre commune.

« Le tout fait et arresté lesd. jour et an que dessus après lecture. »

Le 18 messidor, le comité reçut une nouvelle dénonciation contre Gesbert, sa femme et Marguerite Pichon. Un membre ayant aussi rappelé « que ledit Gesbert avoit été à confesse au ci-devant curé de Notre-Dame-de-Cresnay, dans le caresme dernier et qu’il avoit pu recevoir quelque conseil incivique, » le comité ne voulut point certifier son civisme et décida qu’on adresserait le procès-verbal de l’interrogatoire des accusés à l’agent national du District qui statuerait sur le tout.

Enfin le greffier de la municipalité de la même commune, Claude Serrant, fit cette autre déclaration : « Le lundi 30 juin, j’entrai pour me rafraîchir à l’auberge de la Croix- Gesbert, commune du Mesnil-Rainfray, tenue par Anfray. J’étais en compagnie des citoyens Jean Rabache, de son fils, de sa fille Marie et de sa servante, Françoise Théault, de Jacques Desfouy, capitaine de la garde nationale de la Chapelle-Urée, de Marie- Anne Lebas, fille de Julien, membre du comité de surveillance de Notre-Dame-de-Cresnay, et de Pierre Dodeman, membre du même comité. J’entendis un particulier demander à Julien Moulin, du Mesnil-Adelée, et à sa femme s’ils avaient assisté à l’assemblée nocturne du Mesnil- Gilbert. La femme de Moulin lui répondit que non, et, s’adressant à Jean Ragache et à Jacques Desfouy : « C’était votre curé, leur dit-elle, qui s’y trouvait. » Desfouy ayant rappelé à Moulin qu’il lui avait demandé son passe-port, lorsqu’il revenait du Buat, Moulin piqué lui répartit qu’il pourrait passer où Desfouy resterait, et il ajouta qu’il savait depuis plus de six mois que le rassemblement du Mesnil- Gilbert devait avoir lieu.

La femme de Moulin, Jeanne Hédou, s’approchant alors de Serrant lui dit : « Quand j’ai su que les brigands devaient venir prendre le curé logé chez nous, je l’ai fait sortir, le soir de devant, et les brigands ont inutilement fouillé ma maison. » Le prêtre dont il s’agit était M. Ménard, curé réfractaire du Mesnil-Adelée.

Le dit Claude Serrant dénonça donc Moulin et sa femme comme contre-révolutionnaires, Le Bas et Dodeman, membres du comité, pour n’avoir pas fait leur rapport sur ces propos d’auberge, dans la séance du 15 et du 16 messidor.

Le Comité envoya à l’agent national du District le compte-rendu de ses séances, qu’il fit suivre de la note suivante : « Le citoyen agent national est prié de faire passer au comité le résultat de sa façon de penser, au sujet des opérations comprises aux autres parts, et de lui marquer si c’est à lui à poursuivre en plus outre et de quelle manière il doit se comporter. Le citoyen Nicolle, président, va nous rapporter ce résultat. »

Nous ne savons quelle suite fut donnée à ces odieuses dénonciations.

…/… à suivre

Notes et références :

  1. Par un arrêt récent, Lecarpentier avait défendu d’employer aucun prêtre dans les administrations publiques.
  2. Voir ce rapport aux Pièces justificatives, n°1.
  3. Ce jour-là, un piquet de la garde nationale de Cuves amena à Chérencé un cultivateur de cette paroisse, Pierre Labrousse, âgé de 35 ans, qui comparut le lendemain devant l’agent national. Dans une visite domiciliaire faite chez lui, la veille, on avait découvert des livres, fort suspects, entre autres une brochure intitulée : « Le paysan instruit sur le serment civique », et une copie de « La lettre de Dieu trouvée sur l’autel de Rome en quatre-vingt-douze ».
    s cet appartement un petit mobilier, probablement à l’usage d’un soldat réfractaire, nommé Louis Hérambourg, qui cou- chait la nuit sur la paille dans le grenier.
    Le jeudi 22, on fit venir son frère François Hérambourg, bouilleur d’eau-de-vie à Cuves, âgé de 28 ans, et on lui demanda s’il ne reconnaissait point les habits saisis chez Labrousse comme appartenant à son frère déserteur. Il ne les reconnut point.
    La femme de Pierre Labrousse « très attachée aux prêtres réfractaires et fanatique outrée » fut arrêtée et conduite à la prison de Mortain, où son mari alla bientôt la rejoindre…
  4. Vers le même temps le brigadier de gendarmerie de Brécey ne réussit pas mieux dans une perquisition au presbytère de Cuves, en vue d’arrêter le curé constitutionnel de cette paroisse, M. Jacques-François Anquetil, qui n’avait pas voulu livrer ses lettres de prêtrise.
  5. Jacques Adelée dit dans une supplique adressée, le 6 fructidor An II (23 août 1794), au comité révolutionnaire de cette ville « qu’il y a cinq semaines toutes complètes qu’il est en prison », ce qui reporte la date de son arrestation vers le 20 juillet précédent.
  6. Nous lisons, en effet, dans la délibération du 18 thermidor (5 août) du comité révolutionnaire de Mortain, en réponse à une première supplique du 13 thermidor (31 juillet) de Jean Aguiton et de Jacques Adelée « que l’agent national du Mesnil-Adelée est vrai- semblablement avec les brigands, puisqu’il n’a pas reparu depuis sa rétractation de serment à la messe du Mesnil-Gilbert, la nuit du 5 au 6 messidor… »
  7. Outre les deux membres déjà cités, le comité se composait de Joseph Nicolle, président, Pierre Dodeman, Le Boucher, Jean Hédou, Jacques Delabrousse, Jean Lechevallier, J.-F. Harel, J.-André Morel et d’un autre Dodeman, secrétaire greffier.
  8. « Le comité de surveillance de la commune de Notre-Dame- de-Cresnays, écrivait Guesdon, le 4 messidor (2 juillet), prendra sur- le-champ les informations nécessaires pour découvrir les auteurs du rassemblement criminel, qui eut lieu au Mesnil-Gilbert, dans la nuit du cinq au six du présent mois, et en conséquence entendra les témoins occulaires et auriculaires qu’il connoîtra, en ayant toujours soin d’émettre son voeu sur le compte de ceux qui seront inculpés.
    « P.S. S’il se trouve des personnes qui aient colporté les nouvelles de ce rassemblement, le comité les fera arrester et conduire à l’ad- ministration du District de Mortain. »

La source Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57858006.r=Assemblées%20nocturnes%20dans%20le%20Mortainais%20pendant%20la%20terreur%20et%20procédure%20qui%20les%20suivit%20%28juin%201794%29%20%20par%20M.%20V.%20Ménard%2C…?rk=21459;2
Photo de couverture : Détail Huile de Michèle Duthy
Liens vers la Base.   
Veuve de François Davy des landes    François DAVY
Jean Guesdon dit Tannière et femme Charlotte Legraverend    Jean GUESDON
Louis Herambourg et François son frère   Louis HEREMBOURG 
Jean Aguiton et Marie fille   Jean AGUITON
Pierre Gesbert et Marie Ragache (Rabache) sa fe    Pierre GESBERT
Julien Moulin et fe Jeanne Hedou   Julien MOULIN
Jacques Hulin domestique de Gilles Hamel   Jacques HULIN  et  Gilles HAMEL

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