Conférence n°6 Généa50 et la Sociale du 14 septembre 2024

La rencontre avec les enfants de Paul et Madeleine Saillard, qui ont été
instituteurs à Fermanville entre 1945 et 1960, qui a eu lieu place Marie
Ravenel à Fermanville samedi 14 septembre dernier, a été filmée et est
désormais sur notre chaine YouTube à l’adresse suivante


Si elle s’attache davantage à la période 39-45, la vie de ce couple bien
connu des anciens de la commune de Fermanville  pendant cette période,
est touchante et bien restituée. Beaucoup des spectateurs venus voir
cette manifestation ne savaient rien de ce qu’ils avaient vécus pendant
la guerre.
Pour nos amis généalogistes du forum, Paul Saillard est issu d’une
famille de la Hague venue s’installer à Valcanville, Tocqueville puis
Réthoville. Sa femme Madeleine née Calenge est issue d’une famille de
Notre Dame de Cénilly. Leurs 3 enfants sont nés à Fermanville.
Nous avons dû pour des raisons légales retirer les passages musicaux
soumis à la Sacem.
Merci à la Sociale et Alain Bonnet pour avoir co-organisé cet évènement
sympathique à Fermanville.
Si vous voulez nous soutenir vous pouvez laisser un commentaire sous la
vidéo, vous abonner à notre chaine YouTube ou vous abonner à Généa50, plus
d’infos sur genea50.fr

Toute l’équipe de Généa50


Message de Jean Saillard le 16 septembre au matin, je ne résiste pas au plaisir de le
partager avec vous, c’est un beau message !

Bonjour Alain et Pascal,

Ce petit mot pour vous remercier encore une fois, vous et vos
équipes, d’avoir accepté de relayer notre envie de faire connaître l' »Histoire »,

insolite et mouvementée, des débuts de vie commune de nos parents.
C’est avec grand plaisir que nous avons pu faire cela, avec forcément
l’émotion que vous imaginez, et que nous avons cependant réussi à
canaliser et surmonter.
C’est pour moi un soulagement d’avoir imaginé et réalisé ce moment,
une forme d’allègement aussi ( avec je l’avoue, un soupçon de fierté )
et de gratitude pour ceux qui m’ont mis au monde.
Pour mon grand frère et ma soeur, également.
L’ avoir fait à Fermanville, en premier lieu, et pour une première
fois, est bien sûr, une grande plus value, émotionnelle et symbolique,
dans ce village où nous sommes nés, à 200 m de l’école et de ma chambre
natale,
dans ce village qui a accueilli leur vrai départ dans une vie
partagée, nouvelle, rêvée et forcément incertaine vu le peu de
connaissances d’eux-mêmes qu’ils avaient alors, … ce départ qui n’était
qu’un objectif, teinté
d’autres incertitudes redoutables, durant 5 années obscures.
Je sais qu’au bout de quinze années, face à la Mondrée et entre le
Cap Lévy, Inthéville et la vallée des Moulins, il leur a été difficile
de décider d’un autre cap, et de rejoindre Cherbourg, pour faciliter la
scolarité de leurs enfants.
Mais Fermanville aura toujours été cette étape de la vraie vie, celle
de l’amour et de la Liberté .
C’est pour cela aussi que Fermanville, dans sa diversité de hameaux,
de sa topographie, de ses paysages et de ses lumières, diffuse en nous,
dès que l’on y passe, ces parfums particuliers, étranges et mélangés,
de souvenirs et nostalgie du temps, de bonheur du temps présent, de
saveurs iodées et d’odeurs champêtres.

La petite salle de la bibliothèque était l’espace idéal pour
permettre à ce moment de préserver la teneur intimiste et chaleureuse
que nous souhaitions, et la soixantaine de personnes présentes le nombre
idéal pour que cela soit ainsi également.

Un grand grand merci donc à vous deux, à la  Sociale, à Généa50, à la
Municipalité et à toutes les personnes, de Fermanville et d’ailleurs,
qui sont venus écouter une partie du parcours de leur maitre et
maitresse d’école, se replongeant par là-même, dans leur propre passé, et une petite
partie de nous- mêmes.

 Au plaisir de rester en contact et de vous revoir

 Très cordialement et bon vent.

 Jean Saillard


Message de Jean-Claude PIPET du 16 septembre soir

Bonsoir à tous,

je m’associe à tous ceux qui ont été tres impressionnés par ce récit si vivant, tellement détaillé, presqu’au jour le jour, comme s’il s’agissait du journal intime de leurs parents.

Dans des conditions matérielles aussi désastreuses, dans un tel chaos, je ne peux pas imaginer que Paul a pu réussir lui-même à tenir un tel journal.

Je suppose qu’il l’a écrit et raconté a posteriori, par bribes, depuis qu’il est retourné sur les lieux, en rassemblant peu à peu ses souvenirs.

Un grand Merci à ses trois enfants de nous avoir fait partager ce beau témoignage.

Amicalement

jclaude pipet

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