Revue de Presse

Ouest-France, le 11 octobre 2024

À Fermanville, entre histoire et généalogie avec l’association Généa 50

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L’histoire et la généalogie de la Manche n’ont plus de secret pour l’association de Fermanville (Manche) : Généa 50. Depuis cinq ans, l’association a collecté plus de 3 000 livres sur la Manche et 1 600 000 individus dans la base de généalogie.

Les membres de Généa50 font en sorte de collecter des centaines de données généalogiques et historiques pour enrichir leur site de recherches. | OUEST-FRANCE

Étudier, développer, coordonner et diffuser la recherche généalogique et historique en relation avec les habitants passés ou présents du département de la Manche est une des priorités de l’association Généa 50 et de ses membres, à Fermanville (Manche).

Pour Pascal Levieux et Pierre-Yves Jolivet, président et vice-président en charge des recherches historiques, tout est parti d’un forum de discussion sur internet basé sur la généalogie. « On a alors décidé de créer l’association en 2019 avec des personnes physiques. Aujourd’hui, nous comptons 1 600 000 personnes qui ont été citées sur la base de données de l’association. » 2019 a aussi été l’occasion pour Généa 50 d’acquérir un fond d’ouvrage de 2 000 livres sur l’histoire de la Manche.

De nombreux documents

Une association qui travaille à acquérir, conserver et mettre à disposition des fonds documentaires destinés à faciliter les recherches des adhérents. « On a installé notre bibliothèque de 3 000 livres sur l’histoire de la Manche et la généalogie dans la salle Marie-Ravenel », poursuit Pierre-Yves Jolivet, qui propose également de nombreux relevés de baptêmes, mariage et décès de la Manche.

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La généalogie est aussi en ligne. « On explique comment gérer et développer la base de données collaborative. » L’association propose aussi, une fois par mois, des ateliers d’initiation à la généalogie. « On a ouvert des antennes de ces ateliers à Néville et au magasin Cora d’Octeville. »

Focus sur Val-de-Saire

Des ateliers de paléographie sont aussi proposés mensuellement. « Ils sont indispensables pour déchiffrer les vieux documents, jusqu’au XVe siècle », insiste Pierre-Yves Jolivet, qui évoque une bibliothèque en place avec l’idée d’aider les étudiants lors de leurs recherches historiques sur le département. « Ce serait un nouveau public pour l’association. »

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Généa 50 se félicite de procéder 150 registres notariaux récupérés aux archives départementales et ailleurs. « Tout est sur notre site : généa50.fr. » Pierre-Yves Jolivet, avec ses 200 adhérents, souhaite aussi créer un pôle de recherches historiques sur l’histoire du pays de Saire. « C’est important de mieux connaître l’histoire du Val-de-Saire. C’est un moyen pour que les habitants s’intéressent à leur territoire. »

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